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La Saint-Valentin sans gaspillage
Voici quelques astuces pour un repas de la Saint-Valentin sans gaspillage!
A l’occasion de la Saint-Valentin, il y a fort à parier que de nombreux soupers romantiques se prévoient, que ce soit en tête-à-tête à la maison ou au restaurant. Mais au fait, serait-il possible de fêter la Saint-Valentin en évitant le gaspillage alimentaire ? Faire durer le plaisir ?
Mettre les petits plats dans les grands
La façon la plus simple d’y arriver est de maintenir certaines habitudes que vous avez déjà développées au cours de l’année, notamment en cuisinant par vous-même. Épatez votre douce moitié par vos recettes fétiches qui auront tout des techniques de transformation « sauve ta bouffe ».
Redonnez du lustre à vos aliments et laissez aller votre imagination ! (Pour des idées originales de recettes ou des inspirations de transformation, visitez le site Sauve ta bouffe.) Qui plus est, en fin de souper, il sera facile de ranger et de conserver les restants du souper afin de prolonger le plaisir en les répartissant dans les plats à lunch des jours suivants.
Sortir au restaurant
D’un autre côté, nous le savons bien, la Saint-Valentin est l’occasion (ou l’excuse rêvée) de se faire plaisir, de sortir de l’ordinaire, de s’offrir des extras, alors bien souvent le restaurant représente la sortie romantique par excellence. Choisir son menu, se faire servir, ne pas se soucier de la vaisselle… ouf ! C’est une option qui a ses avantages.
Cela dit, il y a aussi sans conteste des gestes à poser pour réduire notre gaspillage et, bien entendu, ces conseils peuvent s’appliquer en tout temps. Pas besoin que ce soit la Saint-Valentin pour les mettre en application.
Ajuster sa commande à sa faim
Quoi de moins romantique que de sortir du restaurant en ayant trop mangé, en dégrafant le bouton de son pantalon car on s'est forcé pour ne pas jeter ? Ou encore d’avoir des regrets de ne pas avoir fini son assiette : « C’était bon, mais je n’étais plus capable… »? Alors, profitez de souper en amoureux pour partager certains plats.
C’est le typique « 1 dessert, 2 cuillères », sans le limiter pour autant aux desserts. Partagez une mise-en-bouche, une entrée, un dessert, selon votre appétit. Demandez-vous également si vous aurez l’appétit suffisant pour commander chacun une table d’hôte ou si vous seriez mieux d’y aller à la carte, si une marche digestive serait appréciée quitte à prendre un dessert ailleurs, etc.
Oser le restant à emporter
Toutefois, si jamais les portions ont raison de vous, sachez qu’il existe toujours l’option du restant à emporter, ou autrement nommé le doggy bag. Bien sûr, à cela sont encore associés de nombreux préjugés : demander au restaurant un restant à emporter, d’accord, mais pas partout, et encore moins le soir de la Saint-Valentin. La gêne a ses limites; je me sentirais cheap; j’aurais honte, etc.Rassurez-vous, ces a priori se comprennent tout à fait. Sortir au restaurant apparaît comme une activité sociale forte, démonstrative d’un certain niveau de vie, d’un certain idéal de consommation. « On en a les moyens ».
Mais pourtant, dans d’autres contextes, nous pourrions nous sentir tout à fait à l’aise de transformer notre repas sur place en repas à emporter : se sentir mal ou malade en cours de repas, avoir une contrainte de dernière minute qui nous force à quitter après avoir commandé, etc. Alors, en quoi cela serait-il différent, sinon par le regard des autres ? Et si par hasard vous souhaitiez pousser l’audace un peu plus loin encore, sachez qu’il n’est plus rare de voir certaines personnes amener leur propre contenant réutilisable en prévision d’un possible restant à emporter plutôt que de générer des emballages supplémentaires.
D’autres petits conseils viennent ensuite en complément, tels que préférer les restaurants qui compostent les déchets, les restaurants écoresponsables, etc. À cette fin, et pour aller plus loin dans vos gestes écoresponsables à l’approche de la Saint-Valentin, cet article d’Equiterre pourrait vous être utile. En vous souhaitant un heureux mois de février, sous le signe de l’amour de la bonne bouffe et des aliments, comme de l’amour tout court !
Par Pauline Guyomard, du comité Sauve ta bouffe
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