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À la découverte des morilles : rêve, obsession et réalité
À la découverte des morilles
Le mois de mars commence à peine et déjà la folie des morilles envahit bien des esprits. Voici quelques conseils, afin de vous préparer adéquatement et de faire votre repérage.
Nous pourrions trouver beaucoup de points communs aux chasseurs de champignons, mais s’il y en a bien un qu’on sait universel, c’est le rêve de dénicher une belle talle de morilles. Alors comment peut-on bien passer du rêve à la réalité... forcément par l’obsession qui nous mènera à ce jour de grâce! Car une fois qu’on a eu la piqûre, impossible de s’en défaire, le rêve devient obsessionnel et le moindre temps libre de la fin mai nous exalte par la possibilité de trouver quelques morilles.
La recherche de morilles est souvent tout d’abord motivée par le désir de cuisiner nos propres champignons, cueillis seulement quelques heures plus tôt, ou de les déshydrater pour assurer notre autonomie en approvisionnement. La morille est sûrement le champignon le plus recherché, d’une part car il est succulent, mais aussi par ce qu’il est capricieux et difficile à trouver. Non mais quel bonheur de rentrer un beau soir de mai et de cuisiner à ses bien-aimés des morilles à la crème!
Voici quelques trucs pour vous aider dans vos recherches et éviter de devenir fou année après année :
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La solution simple est de sillonner les forêts brûlées du Nord du Québec puisque la morille noire y pousse abondamment. Mais il s’agit de morilles noires et non pas de morilles blondes ou coniques qui ont une valeur gastronomique bien supérieure;
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Repérez les boisés de bordure de chemin qui sont peuplés de peupliers faux-trembles et de feuillus, avec un sol sablonneux et d’apparence pauvre;
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Visitez les abords de carrières à sable;
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Dès la deuxième semaine de mai, soyez vigilant quant à la date de sortie des morilles, renseignez-vous auprès de vos amis, des clubs, de vos contacts, des commerçants, posez des questions!
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Sondez les régions plus au sud au début de la saison et remontez tranquillement vers le nord, car c’est avant tout la température et les pluies qui font sortir les morilles;
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Si vous avez un ami qui connait une belle talle, tentez de le convaincre de vous y emmener, en promettant de lui laisser sa talle, simplement pour repérer le milieu, l’environnement, vous familiariser avec les arbres, l’aspect du terrain. Une fois qu’on a vu un milieu propice à la morille (et qu’on y en a trouvé), on ne peut plus jamais l’oublier et alors, on sait tout de suite en arrivant sur un site si les morilles peuvent s’y développer ou non;
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Et surtout : ne perdez pas patience ni confiance, votre jour de gloire viendra, votre œil s’aiguisera, l’expérience est votre meilleure alliée.
Pour terminer, si la chance vous sourit, préparez cette recette de morilles à la crème toute simple mais délicieuse, qui peut se manger en entrée ou accompagner une truite fraîchement pêchée. Par Olivier Galante, La Belle au bois gourmand
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